C'est un encadrement qui s'utilise comme un passe-partout mais sans verre et plutôt sous forme toilée pour encadrer les peintures et donc conserver visible, perceptible leur matérialité.
Le rôle de la marie-louise est d'assurer une transition entre l'œuvre et le cadre, qui peut être mouluré, doré, coloré de diverses façons. La marie-louise est plate, sans moulures ni ornementations superflues, et de couleur neutre, blanc, écru ou tons pastels. Elle peut être recouverte de toile, ou simplement peinte. Son épaisseur sur la partie apparente, découpée en biseau, le nez ou congé, est souvent dorée, ce qui est considéré comme la meilleure solution pour apporter éclat et luminosité à l'œuvre présentée.
La couleur, lorsqu’elle est liée à la figuration, peut s’éloigner du strict rôle d’identification (« le ciel est bleu, les toits sont rouges... »). Il est intéressant d’évoquer les couleurs présentes en architecture ou sur certaines sculptures, avec notamment une réflexion sur la restauration lorsqu’il s’agit des couleurs souvent disparues des statues grecques antiques, ou des façades des cathédrales, entièrement peintes. Dans l’usage courant, certaines couleurs sont associées à des émotions ou des sentiments : le rouge pour la colère, le bleu pour la peur, etc. La couleur peut être choisie indépendamment de ces représentations, celles-ci variant selon les sociétés.