Le calame du latin calamus est un roseau taillé en pointe dont on se sert pour l'écriture
Détails
- à sec sur des tablettes d'argile.
Il a donné sa forme caractéristique à l'écriture cunéiforme : de petits triangles fruits de l'enfoncement du calame dans l'argile tendre
- trempé dans une encre, sur un papyrus, un parchemin, un papier ou tout autre support.
La calligraphie arabe utilise encore le calame (qalam) bien qu'en arabe moderne, qalam signifie également crayon ou stylo.
Lien vers une vidéo explicative : Comment tailler un calame ?
Calligraphie
Support
Plume
La plume servait à la fois à écrire et à dessiner. Le dessin à la plume et à l’encre, tantôt libre et fluide, tantôt nerveux et anguleux, permet de mettre en évidence les lignes tout en suggérant le modelé par des hachures.
On distingue trois sortes de plumes :
- les plumes de roseau, qui donnaient un trait large, net et dur, sans plein ni délié, en raison de la taille carrée
- les plumes d’oiseau (plumes d’oie le plus souvent, mais aussi de coq, de cygne ou de corbeau), beaucoup plus souples, taillées à la main, utilisées depuis le VIe siècle
- à partir du XIXe siècle, les plumes métalliques.
Encre
Les deux encres les plus utilisées pour le dessin étaient l’encre de Chine, préparation à base de noir de fumée, recueilli lors de la combustion de chandelles, de résine ou de bois de pin carbonisé, mélangé à de la gomme arabique et dilué dans le l’eau, et l’encre végétale de noix (brou de noix) de galle, obtenue par décoction, additionnée de sulfate de fer, de gomme et d’essence de térébenthine.
Le dessin à la plume et à l’encre, tantôt libre et fluide, tantôt nerveux et anguleux, permet de mettre en évidence les lignes tout en suggérant le modelé par des hachures.