Ce mot vient de l'italien schizzare jaillir, éclabousser, suggérant l'idée de spontanéité et de rapidité dans la démarche d'un créateur. Fruit de l'imagination, l'esquisse ne répond à un souci ni de présentation ni d'achèvement puisqu'elle est l'état préliminaire d'un projet. Elle était destinée à demeurer dans l'atelier de l'artiste, servant à valider un contrat de commande, entre un commanditaire et l'artiste. Son format est presque toujours très réduit, sa technique hâtive mais plus aboutie que le croquis.