Aussi appelée « pierre d'Italie ».
Outil de dessin au noir sombre et mat, constitué d’ampélite (schiste), utilisé pour les esquisses, mais aussi pour les dessins plus raffinés. Il a été très utilisé pendant la Renaissance, souvent sur papier gris ou brun, et souvent accompagné de rehauts de gouache blanche, d’encre de Chine sèche ou en lavis, de lavis de bruns ou encore de sanguines. La pierre noire employée avec la sanguine et la craie blanche est une technique dite « aux trois crayons ».
Oeuvre en référence
Étude pour la figure de Zéphyr de Simon Vouet, vers 1635-1639, pierre noire et rehauts de craie blanche, 240 x 366 mm, Musée des Beaux-Arts et d'archéologie de Besançon.
http://www.mbaa.besancon.fr/les-collections/art-graphique/
http://art.rmngp.fr/en/library/artworks/simon-vouet_etude-pour-la-figure-de-zephir
Pierre noire
Aussi appelée « pierre d'Italie ».
Outil de dessin au noir sombre et mat, constitué d’ampélite (schiste), utilisé pour les esquisses, mais aussi pour les dessins plus raffinés. Il a été très utilisé pendant la Renaissance, souvent sur papier gris ou brun, et souvent accompagné de rehauts de gouache blanche, d’encre de Chine sèche ou en lavis, de lavis de bruns ou encore de sanguines. La pierre noire employée avec la sanguine et la craie blanche est une technique dite « aux trois crayons ».
Rehauts
Touches claires appliquées sur un dessin pour en éclairer certains éléments. Des rehauts de blanc exécutés à la craie, à la gouache, au pinceau ou à la plume, permettent de représenter des reflets et des éclats de lumières. Les rehauts peuvent parfois devenir la technique prédominante pour dessiner à la fois les formes et les contours sur une feuille de papier de couleur sombre.
Le verbe rehausser désigne également l’action de colorier : un dessin, tout d’abord dessiné au trait, est rehaussé lorsque il est ensuite peint en couleur.
Dessin
Le dessin est une pratique bidimensionnelle fondamentale en art. Elle se décompose en réalisations de techniques, de natures et de statuts différents.
Elle est toujours actuelle ! Le dessin contemporain a son salon https://www.drawingnowparis.com/
Dessiner est souvent perçu comme la volonté de représenter ce qui est observé de la manière la plus « juste » : un objet, un paysage, un portrait etc. Toutefois, dès que l’on dessine, on fait des choix. En arts plastiques, ces choix, liés à la représentation, sont appelés « écarts », que l’objet soit observé, mémorisé ou imaginé. Ces choix ne sont pas dus au hasard mais sont étroitement liés à l’intention de l’artiste et aux moyens dont il s’empare (outils, support etc.). Ces choix sont porteurs d’une valeur expressive.
Dessiner peut également signifier explorer des outils, des gestes, des supports sans volonté de représenter. Le dessin est alors le lieu de formes imprévues, d’inventions graphiques, d’élaboration de langages inventés, telle l’exploration graphique réalisée par Paul Klee en 1922 sur le carnet de Nina Kandinsky (Portail Eduthèque : Paul Klee, Page du carnet de Nina Kandinsky, 1922)
Enfin, le dessin a également une autre fonction fondamentale en arts plastiques : il permet d’élaborer un projet. Par exemple, cette fonction peut être convoquée dans le cas d’un projet tridimensionnel, en sculpture ou en architecture : on dessine ce qu’on projette de réaliser. Il convient alors de confronter l’intention à la réalisation, tenant compte notamment des effets induits par la matière, les matériaux, etc.
Dans les musées, les oeuvres dessinées sont conservées au Cabinet des Arts Graphiques.
Voir une méthode pour analyser un dessin (de presse)
Voir le document sur le lexique des pratiques en arts plastiques sur Eduscol
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Figure
Ce mot a plusieurs sens. Il désigne le visage d’un homme, d’une femme ou d’un enfant. On parle par exemple de figure humaine. C’est également la représentation de quelque chose ou quelqu’un, ou simplement sa forme extérieure. C’est aussi un dessin utilisé en géométrie pour étudier l’espace et les formes.
Encre
Les deux encres les plus utilisées pour le dessin étaient l’encre de Chine, préparation à base de noir de fumée, recueilli lors de la combustion de chandelles, de résine ou de bois de pin carbonisé, mélangé à de la gomme arabique et dilué dans le l’eau, et l’encre végétale de noix (brou de noix) de galle, obtenue par décoction, additionnée de sulfate de fer, de gomme et d’essence de térébenthine.
Le dessin à la plume et à l’encre, tantôt libre et fluide, tantôt nerveux et anguleux, permet de mettre en évidence les lignes tout en suggérant le modelé par des hachures.