Dans une peinture, partie définie par sa distance au spectateur. Les plans suggèrent un espace en profondeur. Le premier est celui qui se trouve le plus en avant par rapport au point de vue du spectateur, les autres s'échelonnent dans la profondeur jusqu'à l'arrière-plan.
Au cinéma, le plan est une unité de temps, une prise de vues, comprise entre la mise en marche de la caméra et son arrêt. Pour simplifier, le plan est la scène filmée entre les deux mots magiques du tournage, « Action ! » et « Coupez ! ». Un ensemble de plans situés dans le même temps et dans le même lieu est une séquence. En résumé, le plan est le morceau de film tourné sans interruption et sélectionné au montage entre deux raccords.
En architecture, le plan de sol est une vue de dessus qui représente la disposition des espaces dans un bâtiment, à la manière d'une carte, pour un étage du bâtiment. C'est une section horizontale d'un bâtiment (à un mètre au-dessus du sol), représentant notamment les murs, les portes et les fenêtres. Le plan de masse est destiné à montrer une vue d'ensemble d'un projet, du dessus, incluant les limites de propriété, les accès, et les structures environnantes et les connexions aux réseaux (eau, électricité, communications...).
Voir aussi à échelle des plans
Oeuvres en référence
En peinture
La flagellation du Christ, de Piero della Francesca, 1455, Huile et tempera sur panneau en bois de peuplier, 58,4 x 81,5 cm, Galleria Nazionale delle Marche, Urbino http://www.gallerianazionalemarche.it/collezioni-gnm/flagellazione/
La Lamentation ou Déposition du Christ de Giotto di Bondone, dit Giotto, 1305, fresque de la chapelle des Scrovegni à Padoue http://www.cappelladegliscrovegni.it/index.php/en/
Le Tricheur à l'As de Carreau de Georges de la Tour, Vers 1635-1638, huile sur toile de 106 x 146 cm, Musée du Louvre, http://www.louvre.fr/oeuvre-notices/le-tricheur-las-de-carreau
En photographie
Série de La Tour Eiffel, Le Remorqueur du Champs de Mars, Paris, 1943, de Robert Doisneau https://www.robert-doisneau.com/fr/portfolios/1919,paris-tour-eiffel.htm
Au cinema
Un film standard comporte entre 400 et 600 plans ; avec des exceptions pouvant aller de 1 plan pour Empire de Andy Warhol à plus de 2 000 pour un film de Sergueï Eisenstein !
En architecture
Plan au sol de la Villa Savoye à Poissy de Le Corbusier, 1928-31 Voir le cours sur cette architecture sur ce site
Plan de masse du Parc de la Villette avec les 20 bâtiments sculptures, les "Folies", de Bernard Tschumi et Christian Biecher, 1982-98 http://www.tschumi.com/projects/3/ et http://www.frac-centre.fr/collection-art-architecture/tschumi-bernard/parc-la-villette-paris-64.html?authID=192&ensembleID=599
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Architecture
Ce terme désigne l’art de construire les édifices.
« L’architecture est celui des Beaux-Arts dont les œuvres, conçues et exécutées dans l’espace à trois dimensions, sont des édifices ayant une destination fonctionnelle précise, en rapport avec les grandes activités matérielles, sociales ou spirituelles de la vie humaine (temples, habitations, palais, etc)». Étienne Souriau (1892-1979), Vocabulaire d’esthétique, Paris, Presses Universitaires de France, 1990, Quadrige, p. 160.
Voir l'affiche sur ce domaine artistique (en téléchargement).
Photographie
Point de vue
Peinture
Pratique bidimensionnelle, peindre est souvent considéré comme un remplissage. Peindre sans dessiner au préalable permet de faire évoluer cette représentation et de faire des choix en fonction d'intentions. Explorer la peinture en termes de formes, de passages d’une couleur à l’autre... permet de travailler avec la diversité des couleurs et d'apprendre à fabriquer ses propres couleurs. La peinture est également envisagée pour sa matérialité, son épaisseur. Elle peut se déposer en couches épaisses (empâtement) ou très liquides (glacis). Elle laisse voir les gestes et les traces des outils utilisés.
Le peintre Pierre Soulages « conçoit ses couteaux à peindre avec des morceaux de semelle de cuir, des raclettes de caoutchouc, de vieux pinceaux rigidifiés par la peinture, des tiges de bois, des planches brisées, toutes échardes dehors, d’autres encore entourées de chiffons... ». Cité dans le dossier du Centre Pompidou Paris
Voir le document sur le lexique des pratiques en arts plastiques sur Eduscol
Mots associés :
- Techniques de peinture : peinture à l'huile, peinture acrylique, gouache, peinture vinylique, techniques mixtes
- Touche du peintre (trace)
- Glacis # Empâtements
- Châssis (format)
- Chevalet
- Palette
- Les supports : toile, bois, carton, tissu, roche...
- Les outils : pinceau, couteau, brosse, doigt...
- Atelier # Pleinairisme
Voir une méthode d'analyse d'une oeuvre picturale
Voir l'affiche sur ce domaine artistique (en téléchargement).
Fresque
Technique de peinture murale particulière, sur enduit encore frais (humide).
La vraie peinture à fresque, ou buon fresco, demande que la plupart des pigments soient des couleurs terre en suspension exclusivement dans l'eau, et qu'ils soient posés sur un enduit de chaux encore humide. On n'emploie pas de chaux pure pour la peinture à fresque, car elle se resserrerait et craquerait. Pour éviter cet inconvénient, on la mélange d'habitude à du sable, à de la pierre finement pilée (souvent du marbre) ou à une substance organique fibreuse. Au fur et à mesure que l'enduit sèche, une fine pellicule se forme. Au contact de l'air, la chaux qui compose l'enduit humide et qui est à l'état d'hydrate de calcium se transforme progressivement en carbonate de chaux. Au cours de ce processus chimique, la chaux absorbe de l'acide carbonique contenu dans l'air et se cristallise. Elle incorpore ainsi les particules de pigment, et il en résulte une surface peinte dure et résistante.
Espace
L’espace est celui dans lequel l’œuvre s’inscrit matériellement. Il est donc essentiel de rencontrer des œuvres de visu afin de prendre conscience de leur existence matérielle au-delà des reproductions qui sont diffusées. En sculpture, on sera particulièrement attentif aux relations entre la matière et l’espace, dans lequel l’œuvre s’inscrit. De même, l’œuvre peut être conçue directement en relation au lieu dans lequel elle s’inscrit : en Land Art, certaines œuvres du Street Art, un retable, etc.
- L’espace est celui de l’artiste qui crée l’œuvre. Celui-ci est acteur avec son corps, il agit, bouge, évolue lorsqu’il réalise l’œuvre. Jackson Pollock effectue quasiment une danse lorsqu’il crée, Richard Long arpente le paysage dans lequel il crée.
- L’espace est celui du spectateur. « On ne regarde pas de la même manière une miniature, vue de près dans une sorte d’intimité, et une très grande peinture, qu’il faut prendre du recul pour bien voir ». Etienne Souriau, Vocabulaire d’esthétique, Éditions PUF, p. 685
Le spectateur peut être amené à tourner autour d’une sculpture, déambuler dans une installation etc.
- L’espace est enfin celui de l’œuvre. Celui-ci peut être un espace représenté : « Un tableau peut représenter une tranche minime d’espace (dans un portrait, une nature morte) ou de grandes profondeurs, comme un paysage aux vastes horizons. » Etienne Souriau, Vocabulaire d’esthétique, Éditions PUF, p. 687
- L’espace est également celui du tableau, comme le souligne le peintre Maurice Denis : « se rappeler qu’un tableau, avant d’être un cheval de bataille (...) ou une quelconque anecdote, est essentiellement une surface plane recouverte de couleurs en un certain ordre assemblées ».
Voir le document sur le lexique des 9 notions en arts plastiques sur Eduscol
Série
Temps
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Le temps peut être lié à la narration. La narration est l’acte de langage par lequel on raconte quelque chose. Les éléments du langage des arts plastiques permettent ainsi de raconter de manière visuelle. La relation entre narration et temps est évidente dans un film, une vidéo ou une bande dessinée (accélération ou ralentissement dans la narration). La Tapisserie de Bayeux, 70 mètres de long, réalisée au XIe siècle retrace l’histoire mouvementée de la conquête du trône d’Angleterre par Guillaume le Conquérant.
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Le temps représenté dans l’œuvre peut être suggéré par un mouvement, la vitesse, par une répétition d’un même personnage évoquant un déplacement (dans les œuvres du mouvement futuriste, par exemple). Le temps peut être arrêté tel un instantané photographique (Le Sacre de Napoléon, David 1806-1807). L’œuvre peut rendre compte de moments fugaces (Série des Meules, Monet, plus d’une vingtaine de toiles vers 1890).Dans le cas d’une image fixe, le spectateur (re)construit mentalement le récit, à partir d’une répétition de formes, la mise en scène de personnages, le hors champ, une action arrêtée, une profusion de détails, une succession d’événements, l’organisation dans l’espace de l’œuvre etc. Il est possible également de faire cohabiter plusieurs temps dans un même espace, comme cela est l’usage dans les représentations du Moyen Âge.
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Le temps est également celui de la création de l’œuvre, pouvant être rendu lisible par l’artiste. Il est également celui qui s’écoule depuis la création de l’œuvre, qui peut occasionner des changements, parfois voulus comme dans certains bâtiments en architecture par exemple ou encore des altérations nécessitant une restauration.
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Le temps est celui de la contemplation de l’œuvre par le spectateur.
Voir aussi à temporalité
Voir le document sur le lexique des 9 notions en arts plastiques sur Eduscol
Plan
Dans une peinture, partie définie par sa distance au spectateur. Les plans suggèrent un espace en profondeur. Le premier est celui qui se trouve le plus en avant par rapport au point de vue du spectateur, les autres s'échelonnent dans la profondeur jusqu'à l'arrière-plan.
Au cinéma, le plan est une unité de temps, une prise de vues, comprise entre la mise en marche de la caméra et son arrêt. Pour simplifier, le plan est la scène filmée entre les deux mots magiques du tournage, « Action ! » et « Coupez ! ». Un ensemble de plans situés dans le même temps et dans le même lieu est une séquence. En résumé, le plan est le morceau de film tourné sans interruption et sélectionné au montage entre deux raccords.
En architecture, le plan de sol est une vue de dessus qui représente la disposition des espaces dans un bâtiment, à la manière d'une carte, pour un étage du bâtiment. C'est une section horizontale d'un bâtiment (à un mètre au-dessus du sol), représentant notamment les murs, les portes et les fenêtres. Le plan de masse est destiné à montrer une vue d'ensemble d'un projet, du dessus, incluant les limites de propriété, les accès, et les structures environnantes et les connexions aux réseaux (eau, électricité, communications...).
Voir aussi à échelle des plans.