Les pratiques tridimensionnelles concernent les domaines de la sculpture, de l'installation ("in situ" ou pas), de l'architecture, du design. Les pratiques tridimensionnelles jouent avec le plein et le vide, investissent l’espace, prennent vie avec des matériaux divers, sous des gestes variés, répondant à des intentions propres à chaque artiste.
Voir aussi à assemblage, modelage, moulage, taille directe, sculpture, architecture, bas-relief, haut-relief, ronde-bosse, et installation.
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Pratiques tridimensionnelles
Les pratiques tridimensionnelles concernent les domaines de la sculpture, de l'installation ("in situ" ou pas), de l'architecture, du design. Les pratiques tridimensionnelles jouent avec le plein et le vide, investissent l’espace, prennent vie avec des matériaux divers, sous des gestes variés, répondant à des intentions propres à chaque artiste.
Voir aussi à assemblage, modelage, moulage, taille directe, sculpture, architecture, bas-relief, haut-relief, ronde-bosse, et installation.
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Architecture
Ce terme désigne l’art de construire les édifices.
« L’architecture est celui des Beaux-Arts dont les œuvres, conçues et exécutées dans l’espace à trois dimensions, sont des édifices ayant une destination fonctionnelle précise, en rapport avec les grandes activités matérielles, sociales ou spirituelles de la vie humaine (temples, habitations, palais, etc)». Étienne Souriau (1892-1979), Vocabulaire d’esthétique, Paris, Presses Universitaires de France, 1990, Quadrige, p. 160.
Voir l'affiche sur ce domaine artistique (en téléchargement).
Installation
L’installation est un déploiement d’objets ou de sculptures dans un espace formant un tout.
Lorsque l’œuvre est spécialement conçue pour un lieu et entre en relation avec celui-ci, elle est nommée « in situ ». Voir la définition d'in situ.
Sculpture
La sculpture (du latin sculptura, de sculpere, tailler, graver) est l'art de produire, des volumes en 3 dimensions et des reliefs, soit en taillant au moyen du ciseau la matière dure, telle que le bois, l'os, l'ivoire, l'ambre, le fer, toutes les pierres (marbre), soit en façonnant (modeler) une pâte molle (argile), soit en coulant (mouler ou fondre) des matières comme le plâtre, le bronze, la cire dans des moules ciselés ou modelés d'avance.
Voir aussi à assemblage, modelage, moulage, taille directe, bas-relief, haut-relief et ronde-bosse, pratiques tridimensionnelles.
Modelage
Le sculpteur connaît deux procédés pour modeler la matière :
- le procédé de modelage par accumulation de matière
- le procédé de modelage par suppression de matière.
Mais, bien souvent, c’est en combinant les deux procédés que le sculpteur façonne son œuvre.
Moulage
On situe l’origine de cette technique vers l’Âge du Bronze ; on la retrouve plus tard en Egypte (sous l’Ancien Empire) où elle se développe à travers la fabrication de masques mortuaires en plâtre.
Au XIXème siècle, lorsque se constituent les grandes collections publiques ou privées de plâtre, la technique du moulage offre la possibilité de multiplier les reproductions d’œuvres célèbres.
La technique du moulage consiste à fabriquer un moule qui prendra l’empreinte d’une œuvre modelée ou d’un modèle vivant et à couler dans ce moule une ou plusieurs épreuves en plâtre ou en cire. Grâce au moulage, le sculpteur peut tirer une ou plusieurs répliques exactes à partir d’un modelage réalisé dans un matériau fragile comme l’argile.
On distingue deux procédés fondamentaux pour réaliser le moulage d’une œuvre : le moulage à creux et le moulage à creux perdu.
Espace
L’espace est celui dans lequel l’œuvre s’inscrit matériellement. Il est donc essentiel de rencontrer des œuvres de visu afin de prendre conscience de leur existence matérielle au-delà des reproductions qui sont diffusées. En sculpture, on sera particulièrement attentif aux relations entre la matière et l’espace, dans lequel l’œuvre s’inscrit. De même, l’œuvre peut être conçue directement en relation au lieu dans lequel elle s’inscrit : en Land Art, certaines œuvres du Street Art, un retable, etc.
- L’espace est celui de l’artiste qui crée l’œuvre. Celui-ci est acteur avec son corps, il agit, bouge, évolue lorsqu’il réalise l’œuvre. Jackson Pollock effectue quasiment une danse lorsqu’il crée, Richard Long arpente le paysage dans lequel il crée.
- L’espace est celui du spectateur. « On ne regarde pas de la même manière une miniature, vue de près dans une sorte d’intimité, et une très grande peinture, qu’il faut prendre du recul pour bien voir ». Etienne Souriau, Vocabulaire d’esthétique, Éditions PUF, p. 685
Le spectateur peut être amené à tourner autour d’une sculpture, déambuler dans une installation etc.
- L’espace est enfin celui de l’œuvre. Celui-ci peut être un espace représenté : « Un tableau peut représenter une tranche minime d’espace (dans un portrait, une nature morte) ou de grandes profondeurs, comme un paysage aux vastes horizons. » Etienne Souriau, Vocabulaire d’esthétique, Éditions PUF, p. 687
- L’espace est également celui du tableau, comme le souligne le peintre Maurice Denis : « se rappeler qu’un tableau, avant d’être un cheval de bataille (...) ou une quelconque anecdote, est essentiellement une surface plane recouverte de couleurs en un certain ordre assemblées ».
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Taille
La technique de la taille consiste à supprimer de la substance dans un bloc de matière (la gangue ou bozza) afin de lui donner une forme déterminée.
C'est le geste de la taille qui vient en premier à l'esprit, lorsque l'on parle du « noble travail du sculpteur ».
L'image de l'artiste faisant surgir une figure d'un bloc de pierre à l'aide de ses seuls maillet et ciseau symbolise la lutte que le sculpteur engage avec la matière muette pour lui donner une forme et un sens. La taille est la technique la plus difficile de la sculpture puisqu'elle n'autorise aucune erreur.
Il faut distinguer deux procédés fondamentaux pour le travail de la pierre : la taille directe (technique de Camille Claudel) et la taille avec mise au point (technique de Rodin et de ses praticiens) qui connaît des progrès décisifs et un véritable succès au XIXe siècle.