Désigne un mouvement artistique, ne regroupent que quelques artistes qui gravitent autour du peintre Gustave Courbet. Le mot même de "réalisme" apparaît, en 1836 dans la chronique de Paris, sous la plume de Gustave Planche.
Les artistes réalistes représentent la nature, telle qu'ils la voient et la vie quotidienne. Il est possible, parfois, d'y déceler un désir d'ennoblissement du monde quotidien.
Une oeuvre dite "réaliste" sera définie par un style de représentation proche de la réalité.
Champfleury, dans Le Réalisme (1857) écrit : "La reproduction exacte, complète, sincère du milieu où l'on vit, parce qu'une telle direction d'études est justifiée par la raison, les besoins de l'intelligence et l'intérêt du public, et qu'elle est exempte de mensonges, de toute tricherie."
Le peintre Pierre Soulages « conçoit ses couteaux à peindre avec des morceaux de semelle de cuir, des raclettes de caoutchouc, de vieux pinceaux rigidifiés par la peinture, des tiges de bois, des planches brisées, toutes échardes dehors, d’autres encore entourées de chiffons... ». Cité dans le dossier du Centre Pompidou Paris
- les plumes de roseau, qui donnaient un trait large, net et dur, sans plein ni délié, en raison de la taille carrée
- les plumes d’oiseau (plumes d’oie le plus souvent, mais aussi de coq, de cygne ou de corbeau), beaucoup plus souples, taillées à la main, utilisées depuis le VIe siècle
- à partir du XIXe siècle, les plumes métalliques.