Voici le lien pour assister aux cours en visio : https://meet.jit.si/inspe_M1_CBV
UE 803.2 : cours magistral à distance "théorie des arts plastiques" : cinéma, arts vidéo et numériques
UE 804.2 : atelier de pratiques plastiques numériques à distance (image fixe, animée, vidéo et 3D)
https://cbourdenet.netboard.me/m1rendussemestr/?link=U81AH8jq-ZT9XZNH0-E3Vhfypa (en mode lecture) et https://cbourdenet.netboard.me/m1rendussemestr/?link=QzHxKHSd-BpOZ3lJm-XVWVb6QV (en mode co-auteur)
Dates et contenus pour les 22 h de cours théoriques et 20 h de pratique plastique numérique :
1 h explication des cours / aux épreuves écrite (du premier tour) et orales du second tour) Second tour (oraux) : épreuve de mise en situation professionnelle Rapport commun portant sur les dimensions didactiques et pédagogiques de l’épreuve (avec dossier et corpus d'oeuvres en lien avec votre option) Définition de l’épreuve : Épreuve de mise en situation professionnelle (objectif : vous montrer comme futur.e enseignant.e) Durée de la préparation : 3 heures * 1 h 30 : analyse du dossier (documents iconographiques (reproductions d'oeuvres ou autres), extraits de films, vidéos, captations audiovisuelles) et/ou textuels), en extraire une problématique conduisant à imaginer une situation d'enseignement pas nécessairement liée à votre option) * 30 minutes : question partenariale (expliquez le cadre, ce qui peut poser question, problème, votre place d'enseignant d'arts plastiques dans ce partenariat) * 1 h : construire son exposé comme une dissertation : introduction, plan, conclusion - noter son plan en gros sur une feuille pour l'avoir à portée de regard - préparer des croquis, de schémas, de cartes heuristiques, de plans tracés en direct au tableau ou affichés pendant votre exposé. Lorsque vous quitterez le jury, il doit rester une trace de votre passage ! Durée totale de l’épreuve : 1 heure (exposé : 30 minutes, entretien : 30 minutes) L'exposé du candidat, au cours duquel il est amené à justifier ses choix didactiques et pédagogiques, est conduit en deux temps immédiatement successifs : - projet d'enseignement (20 minutes maximum) : le candidat présente et analyse un projet d'enseignement de son choix s'appuyant sur le dossier documentaire et les consignes du sujet Pas de schéma imposé pour l'exposé (analyse puis situation d'enseignement ou situation d'enseignement issue de l'analyse ou analyse et situation d'enseignement en déclinaisons successives, ou ... ) - dimensions partenariales de l'enseignement (10 minutes maximum) : le candidat répond à une question à partir d'un document inclus dans le dossier remis au début de l'épreuve, portant sur les dimensions partenariales de l'enseignement. L'exposé est suivi d'un entretien avec le jury (30 maximum). Coefficient 2 L'épreuve se compose d'un exposé du candidat suivi d'un entretien avec le jury : soignez votre posture : ton, débit, volume, gestes, regard, respiration... S'entrainer à parler en continu pendant 20 minutes (avec un propos organisé, démonstratif, argumenté, référencé, du vocabulaire précis explicité). Votre posture d'étudiant, de candidat doit devenir une posture professionnelle d'enseignant.e. Schéma à avoir en tête : le jury va vérifier que vous pouvez être un.e futur.e fonctionnaire (valeurs citoyennes, de la république), enseignant.e (être pédagogue, connaître les systèmes d'apprentissage, le fonctionnement de la mémoire, des schémas d'apprentissage), en arts plastiques (maîtrise disciplinaire : pratiques et cultures artistiques). Pour cela, il est attendu que les candidats : - prennent en compte la totalité des données du sujet (extrait des programmes, consignes, dossier documentaire) de manière interdépendante et indissociable, afin d’en dégager des problématiques et de problématiser leur projet d’enseignement - proposent un projet de séquence référé explicitement au point du programme du sujet - proposent des objectifs de formation (connaissances et compétences plasticiennes, théoriques, culturelles) soutenus par des savoirs disciplinaires et un vocabulaire spécifique ; -effectuent et justifient une transposition didactique à partir de l'analyse du dossier et du problème dégagé - témoignent de la connaissance du domaine de l’option (dimensions pratiques, culturelles, artistiques) - proposent un dispositif d'enseignement pertinent, cohérent, dynamique et réalisable pour des élèves ou qui prend appui sur des situations réelles de terrain pour soutenir les apprentissages des élèves - gèrent bien les deux temps successifs de l’exposé dédiés respectivement au projet d’enseignement et à la question des dimensions partenariales de l’enseignement. 1 h 30 analyse d'un dossier : document présenté comme au CAPES Fiche d'aide à l'analyse de séquence audiovisuelle : https://www.profartspla.info/index.php/histoire-des-arts-2/niveau-6/94-methodes-analyse-oeuvres-domaines#7e-art-le-cinema-arts-du-visuel-arts-du-langage-arts-du-son
30 minutes : retour collectif sur cette analyse
Retour sur les corpus de références : voir la fiche de l'inspection (de notre académie) CF ordre du CARTEL à respecter Ces fiches feront l'objet d'une évaluation ce semestre dans l'UE sur la culture artistique 803.2 Retour sur des questions qui témoignent d'une pratique réflexive et d'une lecture analytique des programmes Dispositifs et rhétorique de l’image figurative : fixité et mobilité de l’image, unité ou éclatement des supports, temps juxtaposés, symbolisation, allégorie, métaphore, métonymie. Le dispositif de représentation : ensemble de moyens et de codes régissant la construction, l’organisation, la composition d’une image ou d’un espace. Les codes de représentation dans l’Égypte antique (personnages strictement de profil), le nombre d’or, la règle des tiers, la perspective, le perspectographe, l’anamorphose sont des dispositifs de représentation. L’installation : est plutôt un dispositif de présentation (volumes dans un espace). Les codes de représentation font partie du dispositif de représentation. La réalité concrète d'une œuvre : c'est matérialité palpable, tangible de l'œuvre, ET plus largement, les sensations que peuvent évoquer la matière, rien qu'à la vue par exemple Les qualités physiques des matériaux : "caractéristiques plastiques, matérielles" donc questionner les propriétés de la matière devenu matériau comme le carton (souple, rigide, courbe, rectiligne selon le sens de son emploi). Amener les élèves à questionner les qualités physiques des matérieux c'est leur apprendre à observer, à expérimenter, à choisir afin d'adapter au mieux la matière à l'usage qu'ils veulent en faire, en en faisant un matériau (matière utilisée dans une oeuvre). La ressemblance serait le rapport entre l'image et son référent La vraisemblance, quelque chose qui se fait passer pour vrai? (ex Joan Fontcuberta avec Fauna, les peintures ou sculptures hyperréalistes)
3 rendus montrant votre pratique numérique (image fixe, animée, vidéo et 3D) : séances de travail en cours + envois de mails Obligation d'utiliser des logiciels et applications libres et gratuits, utilisables en classe Rendu 1 : retouche d'image fixe avec calques et effets de transparence Voir le détail de cette activité. Tous vos rendus seront à déposer sur le NetBoard ci-dessus (crayon "modifier en co-auteur").
Séance du 26/03 : rendu 2 lancé sur les images animées et le montage vidéo.
Retour sur le "capes blanc" cinéma Dispositifs pour mener des projets avec partenaires : https://eduscol.education.fr/2208/arts-et-patrimoine Ecole, collègue et lycéens au cinéma : https://transmettrelecinema.com/dispositif/lyceens-et-apprentis-au-cinema-2020-2021/
Retour en autonomie sur les corpus Poursuite avec références à consulter dans divers domaines
Cours sur : https://www.profartspla.info/index.php/cours-2/inspe/1573-arts-numeriques-ressources-a-consulter-2 Documents ressources :
Cours sur http://www.profartspla.info/index.php/cours-2/inspe/919-art-video-et-cinema-ressources-a-consulter
Pratique plastique autour de l'image animée et du montage vidéo. Avec le logiciel et/ou application de votre choix, réalisez une animation autour d'une oeuvre d'art de maximum 3 minutes que vous sonoriserez (attention n'utiliser que des sons libres de droit) ensuite dans une application ou logiciel de montage vidéo. Vous y ajouterez un titre et / ou générique (attention ne pas diffuser votre nom de famille). Les présentations des applications et logiciels sont ceux qui sont recommandés en formation et utilisés en classe car gratuits et intuitifs. Si pour votre pratique professionnelle, vous utilisez d'autres logiciels, cela ne pose pas de souci pour ce travail. Exemples de réalisations possibles : du plus facile au plus difficile, mais avec les moyens du bord (ce que vous avez chez vous) L'élève devra observer l'oeuvre avant cette animation et la redessiner de mémoire avec le détail (restant à l'image) donné en photocopie. Technique pour faire cette animation : pixilation dans Gif Me ou The Gimp. Puis Clipchamp (montage vidéo en ligne) pour donner la consigne par un audio ajouté sur l'image finale, ne pas oublier le titre et/ou générique. Technique pour faire cette animation : pixilation dans Gif Me ou The Gimp. Puis Clipchamp (montage vidéo en ligne) pour ajouter une musique libre de droit sur l'image finale, ne pas oublier le titre et/ou générique. Compétences attendues et évaluées : - savoir créer une animation avec comme "support" une oeuvre d'art - savoir créer un montage vidéo simple avec titres et sons - savoir respecter les règles du droit d'auteurs (banques d'images et sons libres de droits) - savoir diffuser sa vidéo (chaine youtube ou peertube, lien depuis un drive, wetransfer ou autres mails gérant les fichiers lourds, ...). Usages et progression pédagogiques possibles : Tutoriels sur PC et Mac :
Tutoriels pour applications sur tablette et téléphone : Gif Me ! ; Kinemaster ; Stop Motion Studio
Travail en autonomie sur les sujets de capes blanc et les corpus
Ressource sur définition des arts numériques : https://www.cairn.info/revue-dossiers-du-crisp-2013-1-page-9.htm Fractale : https://www-fourier.ujf-grenoble.fr/~demailly/manuscripts/fractales-print.pdf Exemples d'oeuvres : - https://www.miguel-chevalier.com/work/fractal-flowers-2014 - https://www.grandpalais.fr/fr/article/les-impressionnantes-colonnes-de-michael-hansmeyer-au-grand-palais et http://www.michael-hansmeyer.com/exhibitions/artistes-robots Corpus pour détricoter et re-tricoter, bref assimiler et s'approprier les programmes (du lycée) : https://www.profartspla.info/index.php/cours-2/inspe/1631-construire-des-corpus-de-references-en-lien-avec-les-entrees-de-programmes-au-lycee Enseignement au lycée : http://www.profartspla.info/index.php/cours-2/inspe/1401-situations-d-enseignement-ou-d-apprentissage-au-lycee Epreuves au baccalauréat en spécialité : http://www4.ac-nancy-metz.fr/arts-plastiques/wp/evaluations-et-epreuves/ Rappel : corpus de 5 oeuvres en première spécialité, 9 en terminale spécialité, et contrôle continu en option. Capes sur les épreuves du second tour : - oral sur dossier pour projet artistique (être plasticien.ne) Préparation (projet à visée artistique et réalisation) : 5 heures ; durée totale de l'épreuve : 40 min (exposé, présentation par le candidat de son travail : 20 min + entretien avec le jury : 20 min) ; - oral sur séquence pédagogique (être enseignant.e en arts plastiques) : https://gaillot-artsplast.monsite-orange.fr/index.html Épreuve de mise en situation professionnelle (Préparation : 3 heures + épreuve : 1 heure (exposé : 30 minutes (projet d'enseignement 20 min + dimensions partenariales de l'enseignement 10 min) puis entretien : 30 minutes)). L'épreuve prend appui sur un dossier documentaire présenté sous forme de documents écrits, photographiques et/ou audiovisuels, orienté en fonction du groupe de domaines choisi par le candidat lors de son inscription au concours (architecture-paysage ; arts appliqués-design ; cinéma-art vidéo ; photographie ; danse ; théâtre ; arts numériques) et sur un extrait des programmes des cycles 3 ou 4 ou du lycée. Savoir s'exprimer visuellement au moyen de croquis, de schémas, de cartes heuristiques, de plans tracés au tableau Aide sur la problématique issue du dossier et conçue pour la situation d'apprentissage : https://www.ac-orleans-tours.fr/fileadmin/user_upload/artsP/Formation/19._La_proble%CC%81matisation.pdf
vendredi 12/02 de 14 h à 17 h : théorie
vendredi 19/02 de 08 h à 12 h : pratique
Les attendus pour évaluation de cette UE
vendredi 05/03 de 08 h à 12 h : pratique
jeudi 11/03 de 14 h à 17 h 30 : théorie (cinéma)
vendredi 12/03 de 14 h à 17 h : théorie (ressources en culture artistique)
vendredi 19/03 de 14 h à 17 h : théorie (arts numériques)
mercredi 24/03 de 14 h à 17 h : théorie
vendredi 26/03 de 08 h à 12 h : pratique
mercredi 31/03 de 14 h à 17 h : théorie
jeudi 22/04 de 14 h à 17 h 30 : théorie
Représentation
Présentation
Architecture
Ce terme désigne l’art de construire les édifices.
« L’architecture est celui des Beaux-Arts dont les œuvres, conçues et exécutées dans l’espace à trois dimensions, sont des édifices ayant une destination fonctionnelle précise, en rapport avec les grandes activités matérielles, sociales ou spirituelles de la vie humaine (temples, habitations, palais, etc)». Étienne Souriau (1892-1979), Vocabulaire d’esthétique, Paris, Presses Universitaires de France, 1990, Quadrige, p. 160.
Voir l'affiche sur ce domaine artistique (en téléchargement).
Photographie
Installation
L’installation est un déploiement d’objets ou de sculptures dans un espace formant un tout.
Lorsque l’œuvre est spécialement conçue pour un lieu et entre en relation avec celui-ci, elle est nommée « in situ ». Voir la définition d'in situ.
Perspective
En histoire de l’art, ce terme désigne les procédés de représentation de la profondeur spatiale et des objets en trois dimensions sur un support en deux dimensions. C’est avec la Renaissance, à partir du XVe siècle en Italie, que la perspective fait vraiment l’objet d’une recherche scientifique. Brunelleschi et Alberti, deux artistes de cette période, mettent au point une théorie suivie et adaptée ensuite par les peintres. La perspective se construit de façon mathématique.
Léonard de Vinci développe ce qu’on appelle la perspective atmosphérique : les objets lointains ont des contours plus flous, les contrastes s’estompent et les couleurs deviennent bleutées. La question de la représentation de la perspective est liée à l’idée que l’art doit imiter la nature ; cette idée domine la création artistique en occident, de la Renaissance jusqu’au XIXe siècle.
Mots associés :
- Isométrie
- Axonométrie
- Cavalière
- Point de fuite : voir les explications sur ce site
- Linéaire
- Atmosphérique
- Perspective hiérarchique : Différences d'échelle reflétant la hiérarchie entre des personnages.
Dispositif
« J’appelle dispositif tout ce qui a, d’une manière ou d’une autre, la capacité de capturer, d’orienter, de déterminer, d’intercepter, de modeler, de contrôler, et d’assurer les gestes, les conduites, les opinions et les discours des êtres vivants. » Giorgio Agamben dans son ouvrage Qu'est-ce qu'un dispositif ?, éditions Rivages Poche Petite Bibliothèque, 2014.
Matière
Le bois, le fer, le papier, la toile etc. sont des matières, appelées matériaux à partir du moment où elles sont utilisées au sein des œuvres.
Traditionnellement en sculpture, marbre, grès, bois, etc. étaient utilisés. Les matériaux se sont ouverts à la diversité au cours du XXe siècle : plexiglas, plâtre, acier, béton etc. L'artistes se montrent attentifs, utilisent, révèlent, jouent, mettent en valeur les propriétés de la matière. Cette même réflexion vaut pour les œuvres bi-dimensionnelles, où l’on prêtera particulièrement attention à la diversité des matières comme médiums : peinture à l’huile, peinture acrylique, gouache, aquarelle, encres mais aussi marc de café, thé, matières visqueuses (goudron, émail chez certains artistes), etc.
Voir le document sur le lexique des 9 notions en arts plastiques sur Eduscol.
Support
Atelier
L'atelier est le lieu de travail d'un peintre, d'un sculpteur, d'un artiste, etc. C'est aussi l'endroit clos et couvert où l'ouvrier travaille et place ses outils.
Idéalement l'atelier doit prendre jour du côté du nord. Dans cette direction, l'artiste peut travailler à toute heure du jour sans être incommodé par les rayons du soleil. De plus la lumière prise de ce côté est plus égale et plus franche que toute autre.
Le jour d'atelier est le jour le plus propre à éclairer un tableau, une statue.
Espace
L’espace est celui dans lequel l’œuvre s’inscrit matériellement. Il est donc essentiel de rencontrer des œuvres de visu afin de prendre conscience de leur existence matérielle au-delà des reproductions qui sont diffusées. En sculpture, on sera particulièrement attentif aux relations entre la matière et l’espace, dans lequel l’œuvre s’inscrit. De même, l’œuvre peut être conçue directement en relation au lieu dans lequel elle s’inscrit : en Land Art, certaines œuvres du Street Art, un retable, etc.
- L’espace est celui de l’artiste qui crée l’œuvre. Celui-ci est acteur avec son corps, il agit, bouge, évolue lorsqu’il réalise l’œuvre. Jackson Pollock effectue quasiment une danse lorsqu’il crée, Richard Long arpente le paysage dans lequel il crée.
- L’espace est celui du spectateur. « On ne regarde pas de la même manière une miniature, vue de près dans une sorte d’intimité, et une très grande peinture, qu’il faut prendre du recul pour bien voir ». Etienne Souriau, Vocabulaire d’esthétique, Éditions PUF, p. 685
Le spectateur peut être amené à tourner autour d’une sculpture, déambuler dans une installation etc.
- L’espace est enfin celui de l’œuvre. Celui-ci peut être un espace représenté : « Un tableau peut représenter une tranche minime d’espace (dans un portrait, une nature morte) ou de grandes profondeurs, comme un paysage aux vastes horizons. » Etienne Souriau, Vocabulaire d’esthétique, Éditions PUF, p. 687
- L’espace est également celui du tableau, comme le souligne le peintre Maurice Denis : « se rappeler qu’un tableau, avant d’être un cheval de bataille (...) ou une quelconque anecdote, est essentiellement une surface plane recouverte de couleurs en un certain ordre assemblées ».
Voir le document sur le lexique des 9 notions en arts plastiques sur Eduscol
Cartel
Vient de l'italien "cartello" affiche
Etiquette placée, dans les lieux d'exposition, au-dessous ou à côté des œuvres pour permettre aux visiteurs d'identifier l’œuvre.
En général sont indiqués le prénom et le nom de l’artiste, la date et le lieu de sa naissance, la date et le lieu de sa mort, le titre de l’œuvre, la date à laquelle cette œuvre a été réalisée, la technique employée (huile sur toile, pastel ou crayon sur papier, aquarelle sur papier, etc.), les dimensions de l’œuvre (hauteur x largeur x profondeur) et la provenance (prêt, legs, dons, achat...). Sous les reproductions, dans les livres ou sur les cartes postales par exemple, il sera rajouté le lieu où est conservée cette œuvre : collection particulière, musée, ..., ville.
Carton
Temps
-
Le temps peut être lié à la narration. La narration est l’acte de langage par lequel on raconte quelque chose. Les éléments du langage des arts plastiques permettent ainsi de raconter de manière visuelle. La relation entre narration et temps est évidente dans un film, une vidéo ou une bande dessinée (accélération ou ralentissement dans la narration). La Tapisserie de Bayeux, 70 mètres de long, réalisée au XIe siècle retrace l’histoire mouvementée de la conquête du trône d’Angleterre par Guillaume le Conquérant.
-
Le temps représenté dans l’œuvre peut être suggéré par un mouvement, la vitesse, par une répétition d’un même personnage évoquant un déplacement (dans les œuvres du mouvement futuriste, par exemple). Le temps peut être arrêté tel un instantané photographique (Le Sacre de Napoléon, David 1806-1807). L’œuvre peut rendre compte de moments fugaces (Série des Meules, Monet, plus d’une vingtaine de toiles vers 1890).Dans le cas d’une image fixe, le spectateur (re)construit mentalement le récit, à partir d’une répétition de formes, la mise en scène de personnages, le hors champ, une action arrêtée, une profusion de détails, une succession d’événements, l’organisation dans l’espace de l’œuvre etc. Il est possible également de faire cohabiter plusieurs temps dans un même espace, comme cela est l’usage dans les représentations du Moyen Âge.
-
Le temps est également celui de la création de l’œuvre, pouvant être rendu lisible par l’artiste. Il est également celui qui s’écoule depuis la création de l’œuvre, qui peut occasionner des changements, parfois voulus comme dans certains bâtiments en architecture par exemple ou encore des altérations nécessitant une restauration.
-
Le temps est celui de la contemplation de l’œuvre par le spectateur.
Voir aussi à temporalité
Voir le document sur le lexique des 9 notions en arts plastiques sur Eduscol
Image
L’image est une représentation de quelque chose ou de quelqu’un par un procédé manuel (le crayon, la peinture, etc.) ou mécanique (l’appareil photographique, vidéo …). C’est aussi une représentation imprimée où ce qui est reproduit ou imité évoque quelque chose ou quelqu’un.
On distingue deux grandes familles d’images : l’image fixe et l’image animée ou mobile.
L’image virtuelle est une image qui n’a pas d’existence propre, issue d’une projection lumineuse ou d’un reflet. L’image numérique est une image scannée, stockée, diffusée ou imprimée par un ordinateur. L’image de synthèse est une image numérique qui est totalement créée par des calculs informatiques.
Voir aussi à statut de l'image
Plan
Dans une peinture, partie définie par sa distance au spectateur. Les plans suggèrent un espace en profondeur. Le premier est celui qui se trouve le plus en avant par rapport au point de vue du spectateur, les autres s'échelonnent dans la profondeur jusqu'à l'arrière-plan.
Au cinéma, le plan est une unité de temps, une prise de vues, comprise entre la mise en marche de la caméra et son arrêt. Pour simplifier, le plan est la scène filmée entre les deux mots magiques du tournage, « Action ! » et « Coupez ! ». Un ensemble de plans situés dans le même temps et dans le même lieu est une séquence. En résumé, le plan est le morceau de film tourné sans interruption et sélectionné au montage entre deux raccords.
En architecture, le plan de sol est une vue de dessus qui représente la disposition des espaces dans un bâtiment, à la manière d'une carte, pour un étage du bâtiment. C'est une section horizontale d'un bâtiment (à un mètre au-dessus du sol), représentant notamment les murs, les portes et les fenêtres. Le plan de masse est destiné à montrer une vue d'ensemble d'un projet, du dessus, incluant les limites de propriété, les accès, et les structures environnantes et les connexions aux réseaux (eau, électricité, communications...).
Voir aussi à échelle des plans.