Nulla dies sine linea est une locution latine qui signifie « pas de jour sans une seule ligne ». Elle trouve sa source chez Pline l'Ancien (Histoire naturelle, XXXV, 84), et s'applique au peintre grec Apelle, qui ne passait pas une journée sans tracer au moins une ligne.
> Apelle de Cos, qui s'écrit aussi Apeles ou Apèles ou Apelles, est un célèbre peintre grec qui a vécu au IVe siècle av. J.-C. Aucune de ses peintures n'a été conservée
En latin classique, linea signifie au sens propre un « fil de lin » et désigne au figuré une ligne, un trait (tracé avec une plume ou un pinceau) ; le mot ne s'applique donc pas à une ligne de texte, pourtant de nombreux écrivains ont repris cette expression à leur compte, en l'appliquant à l'écriture.
Appliquons cette devise à nos cours par l'opération "Silence, on lit et on croque !"
En début de séance, chaque élève apporte un livre, une revue, une BD, un article... et réalise sur son carnet de croquis, un croquis.
Lecture + croquis = 15 minutes maximum
Les croquis peuvent être en lien avec la lecture ou pas et réalisés d'après des oeuvres (sélectionnées d'avance ou libres et/ou répertoriées dans les différentes lignes du temps de ce site : http://www.profartspla.info/index.php/histoire-des-arts-2/lignes-du-temps/177-references-par-notion
Pour les élèves passionnés d'arts plastiques, l'idéal serait de faire cela chaque jour...
Des sites pour dessiner chaque jour :
Un site pour dessiner des corps, des parties de corps, des végétaux, des animaux, des structures avec un chronomètre : http://reference.sketchdaily.net/fr
Plume
On distingue trois sortes de plumes :
- les plumes de roseau, qui donnaient un trait large, net et dur, sans plein ni délié, en raison de la taille carrée
- les plumes d’oiseau (plumes d’oie le plus souvent, mais aussi de coq, de cygne ou de corbeau), beaucoup plus souples, taillées à la main, utilisées depuis le VIe siècle
- à partir du XIXe siècle, les plumes métalliques.
Temps
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Le temps peut être lié à la narration. La narration est l’acte de langage par lequel on raconte quelque chose. Les éléments du langage des arts plastiques permettent ainsi de raconter de manière visuelle. La relation entre narration et temps est évidente dans un film, une vidéo ou une bande dessinée (accélération ou ralentissement dans la narration). La Tapisserie de Bayeux, 70 mètres de long, réalisée au XIe siècle retrace l’histoire mouvementée de la conquête du trône d’Angleterre par Guillaume le Conquérant.
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Le temps représenté dans l’œuvre peut être suggéré par un mouvement, la vitesse, par une répétition d’un même personnage évoquant un déplacement (dans les œuvres du mouvement futuriste, par exemple). Le temps peut être arrêté tel un instantané photographique (Le Sacre de Napoléon, David 1806-1807). L’œuvre peut rendre compte de moments fugaces (Série des Meules, Monet, plus d’une vingtaine de toiles vers 1890).Dans le cas d’une image fixe, le spectateur (re)construit mentalement le récit, à partir d’une répétition de formes, la mise en scène de personnages, le hors champ, une action arrêtée, une profusion de détails, une succession d’événements, l’organisation dans l’espace de l’œuvre etc. Il est possible également de faire cohabiter plusieurs temps dans un même espace, comme cela est l’usage dans les représentations du Moyen Âge.
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Le temps est également celui de la création de l’œuvre, pouvant être rendu lisible par l’artiste. Il est également celui qui s’écoule depuis la création de l’œuvre, qui peut occasionner des changements, parfois voulus comme dans certains bâtiments en architecture par exemple ou encore des altérations nécessitant une restauration.
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Le temps est celui de la contemplation de l’œuvre par le spectateur.
Voir aussi à temporalité
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