Les techniques d'encadrement sont l'un des dispositifs de présentation possible pour les oeuvres bidimensionnelles (dessins, photographies, peintures, pastels, aquarelle,...).
L'action d'encadrer suppose aussi des choix pour mettre en valeur l'oeuvre : cadre (taille, couleur, style, ...), passe-partout ou marie-louise (couleur, taille, découpes en biseau ou pas), ...
Les deux encres les plus utilisées pour le dessin étaient l’encre de Chine, préparation à base de noir de fumée, recueilli lors de la combustion de chandelles, de résine ou de bois de pin carbonisé, mélangé à de la gomme arabique et dilué dans le l’eau, et l’encre végétale de noix (brou de noix) de galle, obtenue par décoction, additionnée de sulfate de fer, de gomme et d’essence de térébenthine.
Le dessin à la plume et à l’encre, tantôt libre et fluide, tantôt nerveux et anguleux, permet de mettre en évidence les lignes tout en suggérant le modelé par des hachures.
L’espace est celui dans lequel l’œuvre s’inscrit matériellement. Il est donc essentiel de rencontrer des œuvres de visu afin de prendre conscience de leur existence matérielle au-delà des reproductions qui sont diffusées. En sculpture, on sera particulièrement attentif aux relations entre la matière et l’espace, dans lequel l’œuvre s’inscrit. De même, l’œuvre peut être conçue directement en relation au lieu dans lequel elle s’inscrit : en Land Art, certaines œuvres du Street Art, un retable, etc.
- L’espace est celui de l’artiste qui crée l’œuvre. Celui-ci est acteur avec son corps, il agit, bouge, évolue lorsqu’il réalise l’œuvre. Jackson Pollock effectue quasiment une danse lorsqu’il crée, Richard Long arpente le paysage dans lequel il crée.
- L’espace est celui du spectateur. « On ne regarde pas de la même manière une miniature, vue de près dans une sorte d’intimité, et une très grande peinture, qu’il faut prendre du recul pour bien voir ». Etienne Souriau, Vocabulaire d’esthétique, Éditions PUF, p. 685
Le spectateur peut être amené à tourner autour d’une sculpture, déambuler dans une installation etc.
- L’espace est enfin celui de l’œuvre. Celui-ci peut être un espace représenté : « Un tableau peut représenter une tranche minime d’espace (dans un portrait, une nature morte) ou de grandes profondeurs, comme un paysage aux vastes horizons. » Etienne Souriau, Vocabulaire d’esthétique, Éditions PUF, p. 687
- L’espace est également celui du tableau, comme le souligne le peintre Maurice Denis : « se rappeler qu’un tableau, avant d’être un cheval de bataille (...) ou une quelconque anecdote, est essentiellement une surface plane recouverte de couleurs en un certain ordre assemblées ».
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L’estampage est aussi une technique d’impression en relief ou en creux d’une empreinte reproduite sur une feuille (papier, carton, cuir, tôle…). L’estampage associe à la fois la technique du poinçon et du matriçage, en venant apposer la forme de la matrice sur une feuille. On parle de gaufrage lorsque cette technique de déformation par estampage est utilisée sur du papier, du tissu ou du carton relativement fin pour obtenir des motifs d'impressions en relief. Le timbrage associe l’estampage et des tracés à l’encre.
L’estampage désigne plusieurs variantes techniques.
Embossage ou gaufrage (empreinte laissée sur un papier humidifié après passage sous la presse avec un support gravé ou des matériaux, sans utilisation d'encre) sont des termes synonymes.
L'estampe désigne le résultat de l'impression d'une gravure.
Le mot « estampe » déjà utilisé en ancien français sous les formes « estampe, estanpe, stampe » vient de l'italien stampa (impression, tirage, presse, estampe). Nicolas Poussin, en 1647, utilise déjà le mot au sens actuel d'image imprimée au moyen d'une planche gravée.
Une exposition éphémère ne dure pas dans le temps ou est de courte durée et contient explicitement l'idée de cette dégradation dans le temps, de cette finitude programmée. Elle regroupe donc des oeuvres qui dans leur dispositif d'exposition ne sont pas destinées à perdurer ainsi. Les oeuvres d'une exposition éphémère sont elles-mêmes éphémères pour conserver cette temporalité.
Rappel : l'artiste anticipe et prévoit que son oeuvre éphémère se détériore et/ou disparaisse, par les éléments naturels ou par lui-même ou par autrui.